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Vital : différence auto incrimination et réalisation consciente du mal commis doublée de dispositions pour le compenser

 


Pour commencer il est bon de rappeler que l'on est humain, donc imparfaits par nature, mais il y a une différence entre la volonté de nuire et l'erreur.

 

La volonté de nuire peut être, momentanée et liée soit à :

- une soif incontrôlée de plaisir

ou / et

- à une soif de justice qui peut devenir dangereuse si elle est disproportionnée ou basée sur l'erreur :

Exemple : quelqu'un qui a des chaussures de sécurité peut ne pas se rendre compte quel dégât il fait en marchant sur les pieds d'une personne en sandales.

Si cette personne en sandales ne le comprend pas elle peut se lancer dans un cercle vicieux de vengeance que la communication aurait pu éviter.

Il y a aussi les gens qui s'en rendent compte et que cela ne dérange pas du tout, le degré et les raisons de l'indifférence sont difficiles à déterminer surtout avec les nouvelles techniques, c'est pourquoi le sujet n'est pas évident.

 


L'auto incrimination est un ensemble de techniques décrites dans certains livres de personnes qui les ont exercées et ont changé la direction de leurs vies.

Ce ne sont pas des procédés magiques, occultes, un esprit de culpabilité ou autre chose de cet ordre.

 

- L'auto incrimination sert de mauvais desseins elle est faite devant des personnes malveillantes et rejoint l'autodestruction

 

- le chantage plus ou moins violent, l'hypnose, et le langage forcé sont souvent utilisés

 

- elle a pour but de valider de mauvais conseils :

la personne accablée, surtout si elle est de bonne volonté, est prête à faire n'importe quoi pour rectifier ses torts et en faisant n'importe quoi va s'enfoncer et enfoncer les victimes de l'erreur (alors que à la base, le préjudice était souvent secondaire et facilement rectifiable avec des conseils mesurés et adaptés)

 

- elle s'appuie souvent sur une mauvaise part des choses :

ex : un chirurgien maladroit s'il n'y avait personne d'autre pour pratiquer l'opération comme dans certains pays et qu'il n'a pas abusé volontairement de son pouvoir, peut demander pardon pour sa maladresse mais pas pour son intention souvent réussie malgré tout, de sauver des vies.

 


- elle apporte souvent des conclusions erronées pour bafouer de bons principes alors qu'une seule partie était mal mise en pratique

 

- ou alors ces principes demandaient juste un peu de patience de de rectifications secondaires pour être améliorer dans leur application

 

- elle est utilisée dans le but de stopper une personne dans un domaine où elle progresse

Exemple : les conditions de travail sont sabotées pour que la personne renonce à un objectif positif ou de manière plus vaste, ce pour quoi elle est faite.

Si les choses ne sont pas rétablies dans leurs contextes, la personne gardera une terreur de faire telle ou telle action dans un domaine où elle peut exceller.

 

 

- elle peut être obtenue en sucitant le désespoir ou la volonté de se faire accepter par un entourage qui s'en sévira par la suite pour couler la personne

 

- elle est souvent obtenue par chantage ou torture :

elle concerne soit choses complètement fausses, soit un mélange de choses justes et fausses le plus souvent tirées de leurs contextes


Exemple lointain :

J'ai lu le livre d'une personne qui s'occupait de délinquants à Hong Kong.

Un système était mis en place (probablement dans de bonnes intentions au départ) pour encourager les fautifs à avouer leur torts :

Il étaient très peu punis s'ils avouaient un gros délit, mais beaucoup plus s'ils n'avouaient rien ou juste unpetit délit.

Du coup les délinquants étaient terrorisés à l'idée d'avouer qu'ils n'avaient rien fait, ils avouaient toujours plus volontiers de très gros délits

Lorsque pour beaucoup, ils décidèrent de marcher dans la vérité, sans mentir, une des pires mises à l'épreuves était de reconnaitre UNIQUEMENT le mal qu'ils avaient réellement fait ou alors, encore pire au niveau des conséquences : rien du tout.

(Au passage, la torture pour obtenir la vérité me parait être une pratique, déjà inadmissible, mais aussi totalement inutile car on ne teste pas la vérité mais la résistance physique et morale à une souffrance démesurée.)

 

- l'auto incrimination enlève tout espoir et toute force :

Il y a un accablement qui peut mener à une rectification et une progression, un autre qui ne mène qu'à la destruction, "à quoi bon ? " … "C'est trop tard"…

Et la personne s'enfonce sans pour autant s'améliorer, bien au contraire car l'accablement est disproportionné, ses intentions ont été tordues elle n'a plus de force pour vivre.

 

- l'auto incrimination peut être utilisée pour justifier le crime :

Exemple : quelqu'un vole à manger pour nourrir sa famille (ce n'est pas pour justifier et encourager le vol) :

"C'est parce que tu as volé que x ou y commet les crimes les plus abominables, tu mérites donc à 40 ans d'horreur"

Donc la punition est complètement disproportionnée et les conclusions totalement erronées.

 

- elle suscite une culpabilité pour des domaines où la personne ne peut rien ;

exemples :

incapacité car ce que l'on demande est au delà des forces de la personne

ou plus rien car cela appartient au passé et toutes les actions possibles pour rectifier ont déjà été faites

 

- elle a pour but l'acceptation de fausses étiquettes par rapport à des pensées ou rêves induits artificiellement.


- elle sert l'interdiction de réussir

 

*** * ***

 

La réalisation consciente du mal commis doublée de dispositions pour le compenser c'est reconnaitre ses torts, en les ayant compris (pour commencer).


Elle se pratique seul(e) ou alors, devant une personne profondément bienveillante qui :

ne niera pas la réalité mais aidera à rectifier les torts pour le bien de tous ;

une personne de bonne volonté est souvent accablée par l'effet de ses erreurs, et de ses fautes, elle cherchera à en corriger les conséquences.

Une personne bienveillante l'aidera à en trouver le moyen tout en relativisant pour qu'elle ne sombre pas dans le découragement, par exemple en lui expliquant que elle aussi est passée par cette démarche et que les choses se sont arrangée, d'une manière ou d'une autre.

Cela aura pour conséquence de donner de l'énergie par le biais de l'espoir.

 


La réalisation consciente du mal commis doublée de dispositions pour le compenser :

 

- ne gomme pas le positif


- elle situe les actions dans les contextes respectifs


- tient compte des manipulations

(Au passage, je développerai dans mon autre site, toutes ces techniques me font encore plus comprendre pourquoi Jésus était si dur avec les hypocrites et les avertissait sans ménagement alors qu'il relevait avec bienveillance les personnes regrettant sincèrement leurs torts et qui voulaient s'en détourner.)


- lorsque la personne arrête et rectifie ses torts elle n'en fait pas étalage

 

- elle fixe les yeux sur la solution :

J'ai lu beaucoup de témoignages de grands bandits intégrés à des réseaux très mauvais, même parfois des gens qui ont du sang sur les mains, qui arrêtent de nuire et par la suite aident les autres :

Qu'est ce qui est plus est important ?

Leur passé ou alors le fait qu'ils mettent toute leur énergie à faire ce qui est bien ?

J'imagine qu'il est inutile de préciser que mes propos ne sont pas écrits pour encourager le crime, je suis par ailleurs pour le reprendre sévèrement, mais je le spécifie quand même par sécurité.


Autre cas de figure important :

Il se peut qu'une personne se trouve devant des personnes dont une partie est malveillante (définitivement ou momentanément) et l'autre bienveillante.

Il faut donc être prudent sans toutefois que cette prudence paralyse complètement…et comme toujours, faire au mieux ou au moindre mal.

(...à mon avis)